Louis Kotra Uregei, leader du Parti travailliste en Nouvelle-Calédonie, estime que le gouvernement, en méprisant les syndicats, est à l’origine du climat de tension qui règne à Nouméa.
Le collectif solidarité kanaky appelle à :
RASSEMBLEMENT JEUDI 6 AOUT à 13h DEVANT LE MINISTERE DES DOM-TOM,
27 rue Oudinot, Paris 7e
pour dénoncer les violences policières et judiciaires contre l’USTKE, pour dénoncer la criminalisation de l’USTKE.
et demander :
l’arrêt immédiat de la répression policière
le règlement du conflit air calédonie par la signature du protocole d’accord
l’arrêt des poursuites judiciaires contre les syndicalistes de l’USTKE
Signez la pétition de soutien
La crise sociale qui frappe le pays depuis plusieurs semaines vient de prendre une tournure inquiétante qui pourrait se révéler même dramatique dans les jours et les semaines à venir tant les propos gravissimes tenus hier (lundi 3 août) par le Délégué du Gouvernement peuvent avoir des effets dévastateurs dans l’opinion et entraîner des réactions en chaîne aussi imprévisibles qu’incontrôlées.
En effet, alors que le Président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie faisait preuve d’une certaine retenue en appellant les différentes parties à "raison garder" et à reprendre la voie du dialogue, Yves Dassonville a clairement choisi quant à lui l’option d’attiser le feu de la confrontation en se livrant à une véritable déclaration de guerre et en appellant voire en encourageant ouvertement la population à se dresser contre l’USTKE, à commencer par la frange la plus réactionnaire du patronat local. Nonobstant quelques précautions de langage, le message délivré par le chef de milice qui a élu domicile au Haussariat s’est voulu clair et sans ambiguïtés : je fais tous les jours ma part du boulot en gazant, en matraquant et en emprisonnant les militants et les responsables de l’USTKE, à vous maintenant de faire le vôtre ! (...)
Signez la pétition de soutien
Déclaration d’Olivier Besancenot.
Depuis une semaine, l’USTKE a lancé un mot d’ordre de grève générale.
Cette organisation syndicale réclame avec insistance que le protocole
d’accord mettant fin à un conflit motivé par le licenciement abusif
d’une employée de la compagnie aérienne Aircal, soit enfin signé par la
compagnie pour pouvoir rentrer en application. Le protocole négocié sous l’égide de la direction du travail entre les avocats de la compagnie et les représentant du syndicat aurait mit fin au conflit.
Le président du conseil d’administration de cette compagnie, Mr Nidoish
Naisseline, en mettant son veto à la signature de l’accord par la
direction d’Aircal porte l’entière responsabilité de la réouverture d’un
conflit social (...)
La crise sociale qui frappe le pays depuis plusieurs semaines vient de prendre une tournure inquiétante qui pourrait se révéler dramatique dans les jours et les semaines à venir tant les propos gravissimes tenus hier (lundi 3 août) par le Haut-Commissaire peuvent avoir des effets dévastateurs dans l’opinion et entraîner des réactions en chaîne aussi imprévisibles qu’incontrôlées.